Une marque est d’abord conçue pour les consommateurs. C’est pourquoi, on la qualifie de « repère mental sur un marché ».
Point de marché, point de concurrence, pas de marque ! Mais elle est également repère mental, c’est-à-dire qu’elle existe dans la tête des gens, qu’elle est incarnée. Point d’humain, pas de marque ! C’est là que l’entreprise prend toute sa valeur car la corporation, comme la consommation est nécessairement constituée d’humains qu’il va falloir recruter et fidéliser.
La marque commerciale peut-elle avoir également ce pouvoir ?
Quand une marque est forte, un comptable dira « je travaille chez NIKE ou chez CHANEL ». Quand elle est faible ou qu’elle n’a aucune notoriété, il dira « je suis comptable ».
Car pour son interlocuteur, l’une ou l’autre des formules sera à la fois la plus valorisante pour lui et le plus précise.
De ce fait, les entreprises commencent à en avoir conscience.
Tout ne peut être « brandé » même si tout peut être communiqué.
La marque est donc liée à la concurrence ; on pourrait dire qu’elle en est la fille digne et prospère. Les meilleures marques se nourrissent de la concurrence.
Une entreprise, un pays, une idée, un homme politique se rattache à une mythologie, pas nécessairement à une logique de marque.
Car partout à où il ya encore libre arbitre, il y a sujet. Or la marque est le nom sur un objet entre les mains de dirigeants d’une entreprise.et n’a aucun libre arbitre
Publié par G. Lewi