La mythologie du bovarysme revient au galop, l’illusion de se “croire autre qu’on est” est la définition même de notre temps et des réseaux sociaux où chacun “post” ses avatars plus ou moins réels et présente son profil préféré.
Mais cette “génération Bovary” n’est pas sans réussites…Loin de là.
Le retour du Bovarysme méritait d’être traité avec les outils de cette génération, le transmédia. Autrement dit, traiter un thème sous tous ses aspects: l’essai qui pose le sujet, le théâtre qui met en scène la vie d’un couple, le scénario qui montre la difficulté des rapports mère-fille, le roman, le blog, l’interactivité et sans doute très vite un Think tank pour développer un process intergénérationnel en panne dans notre pays. Un mythologue qui a fait du marketing ne sera jamais tout à fait un marketer comme un autre ni un mythologue comme un autre…Il ressemblera plus (sans comparaison bien-sûr, à roland Barthes qu’à Jean Pierre Verna t, deux de ses icônes.
Les enjeux du mythe du bovarysme commencent à peine à être perçus…Déjà paru l’essai, “Les Nouveaux Bovary” (Pearson ) sur la génération des réseaux sociaux, phénomène incroyablement porteur d’illusion et en septembre 2013, le roman “Bovary21” (François Bourin éditeur) avec une question qui nous taraude tous: est ce qu’avec 18 000 “fans” et un message de désespoir posté, une jeune femme, blogueuse adulée, peut tout de même mourir seule…